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15mm f2.4 IRIX
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Test de l'Irix 15mm f/2.4


Irix est probablement un nom dont vous entendez parler depuis le printemps 2016. Cette nouvelle marque imagine et conçoit ses optiques en Suisse, et les fabrique en Corée du Sud. Le contraire serait surprenant n’est-ce pas ?

 

Au catalogue Irix pour le moment nous trouvons un 11mm f/4 et ce fameux 15mm f/4. Le 45mm f/1.4 existe également depuis peu.

 

L’optique qui nous intéresse ce jour est le 15mm, et nous avons toutes les raisons d’être alléchés par cette sortie !

 

Conditions de test
 


Unboxing


Il faut tout d’abord préciser une chose : Irix ose et innove ! En effet Irix propose non pas une mais DEUX versions de son 15mm. Une version Firefly qui a pour but de séduire les amateurs, utilisateurs occasionnels et/ou moins fortunés. Et une version Blackstone qui  elle séduira les pros, les amoureux de la belle ouvrage et autres baroudeurs grâce à sa conception tout-temps !

 

 

 

Bonne surprise en déballant les optiques, l’emballage est élégant. Une fois le carton (recyclé !) ouvert, nous découvrons ce que les grandes marques ont oublié depuis longtemps de nous offrir, une boîte de transport solide et en métal ! Elle contient donc l’optique, une notice, deux bouchons arrière, un pare-soleil à emboîtement et réversible et un bouchon avant à pinces (très très pratique).

 

La version Firefly est livrée avec un étui souple, la Blackstone avec un étui rigide à fermeture Eclair (prix de vente 44.90€ TTC), pratique et solide. Chez Irix tout respire le sérieux et le respect du consommateur.


La prise en main


Firefly : L’optique est très agréable au toucher, le revêtement en caoutchouc noir est beau, les inscriptions sont imprimées de blanc. Le poids est de 581 g en monture Nikon et de 608g en Canon, soit environ 12% plus léger que la version Blackstone. La bague de verrouillage de mise au point (Focus Lock), la bague de mise mise au point et la monture possèdent des joints d’étanchéité.


La version Blackstone, profite également de joints sur la lentille frontale. Rendant par conséquent l’optique résistante aux intempéries et aux projections d’eau. Cette étanchéité rendra bien service aux amateurs de poses longues, qui ne verront pas du coup d’humidité entrer dans l’objectif.

 

Cette version pro est quant à elle en alliage de magnésium et aluminium, pour résister aux rayures. Les indications ne sont plus imprimées mais gravées cette fois, de plus elles sont visibles de nuit car fluorescentes ! Une optique faite pour les pros et pour durer !

 

Le pare-soleil en tulipe, à emboîtement est réversible, ultra pratique pour le ranger et réduire l’encombrement dans le sac ou l’étui livré. Il possède un petit loquet amovible afin de faire tourner un éventuel filtre polarisant, là aussi c’est fûté, et les Pentaxistes savent de quoi nous parlons.

 

 

 

Bonne nouvelle, il est possible de monter des filtres vissants en 95mm à l’avant de l’optique. Nous vous conseillons, pour une utilisation en plein format de ne monter que des filtres Slims, voire Ultra-Slims, sinon gare au vignettage ! Mais les ingénieurs suisses ont aussi pensé à monter un passant à l’arrière de l’optique. Le format est de 30x30mm, il vous suffit donc de vous acheter des filtres au format ou de vous les fabriquer en découpant des gélatines.


Pour proposer un 15mm f/2.4, lumineux, aussi bien livré et fabriqué, les ingénieurs ont fait l’impasse sur l’Autofocus. Personne n’oserait le leur reprocher sur une focale aussi courte, la mise au point manuelle est amplement suffisante. Elle est d’ailleurs assistée par une confirmation de focus dans le viseur, grâce aux contacts électroniques à l’arrière de l’objectif.

 

La mise au point est parfaite, ferme, mais pas trop, et autre atout Irix, sa fluidité peut être affinée grâce à la bague de Focus Lock. On peut donc verrouiller la mise au point, très efficace pour éviter de la dérégler involontairement, ou tout simplement pour optimiser la profondeur de champs.

 

 

 

 

La mise au point minimum est de 25 cm, utile pour mettre un sujet au premier plan ou pour le valoriser. N’oublions pas qu’il s’agit de la distance sujet/capteur, et s’il l’on prend en compte la longueur de l’optique, le pare-soleil et l’épaisseur d’un reflex, proposer une mise au point plus proche risque de frotter la lentille fontale.

 

Autre bonne idée suisse, indiquer l’échelle de PDC, très utile pour les mordus de l’hyperfocale.



L’Optique et le test


Les deux versions possèdent exactement la même formule optique. De haut niveau d’ailleurs, jugez vous même :
 

  • 15 éléments en 11 groupes

  • dont 3 en Haute Résolution, 2 lentilles Asphériques et 2 en verre ED


Cela garantit des images contrastées, piquées, résistantes au flare, et surtout des rendus homogènes entre le centre, les angles et les bords.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autant sur une optique de portrait comme un 50, 85 ou 135mm lumineux, le piqué est plus important au centre et à grande ouverture que sur les bords, l’homogénéité est elle fondamentale pour un UGA (Ultra Grand Angulaire). Ce type d’objectif s’utilise avec une grande PDC (de f8 à f22), et des bords défaillants seraient un défaut flagrant sur un 15mm.

 

L’Irix 15mm est donc très performant dès que l’on ferme le diaphragme à f4, et il monte en puissance jusqu'à f11. Au delà, la diffraction apparaît et les résultats perdent en homogénéité bords/centre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À f/2.4 (reconnu comme f/2.5 sur Adobe Lightroom), le piqué est passable au centre, mais le vignettage est très fort, par contre les aberrations chromatiques (AC) sont quasi nulles, belle performance ! L’ouverture f/2.4 est confortable pour la visée et pour créer un joli bokeh sur un sujet très rapproché, grâce d’ailleurs à son diaphragme arrondi à 9 lamelles.

 

 

 

L’optique nous a très agréablement surpris par son champs très large, quasiment exempte de distorsions et d’aberrations chromatiques. Pour réaliser ce test, nous n’avons en aucun cas corrigé les perspectives avec Adobe Lightroom, nous voulions au contraire vous démontrer à quel point ce 15mm est performant et agréable sur ce point. Il existe bon nombre d’objectifs plus coûteux, moins grand-angle, ayant des distorsions bien plus gênantes. Par ailleurs le rendu de couleur est excellent.


Pour améliorer les images nous avons donc utilisé Adobe Lightroom CC, qui au moment de notre test, ne propose pas la gamme Irix dans ses profils de corrections d’objectifs. Nous avons donc opté pour une optique équivalente, le Carl Zeiss 15mm 2,8. Et vous pouvez constater que les résultats sont probants, et bien sûr personnalisables. Et comme les boîtiers Canon, Nikon et Pentax ne corrigeront pas les “défauts” optiques de ce 15mm (Aberrations chromatiques, distorsions et diffraction) il est indispensable de shooter au format RAW afin d’améliorer les performances déjà très bonnes de cet objectif.

 

 

 

Pour conclure avec ce 15mm f/2.4 Irix fait une entrée fracassante dans le monde des belles optiques, et pour un tarif qui devra faire réfléchir ses grands concurrents. Pour tous ceux qui souhaitent réaliser des images d’architecture, d’Urbex, de reportage, voire de street photo, et qui acceptent de se passer d’AF et de zoom, alors ce 15mm s’impose comme un choix naturel !
 

Les Firefly et Blackstone 15mm f/2.4 Irix sont actuellement disponibles dans les montures Canon, Nikon et Pentax. Il est également possible de vous offrir létui rigide en option si vous avez opté pour la version Firefly.

Les +

  • Avoir le choix entre 2 versions

  • L’excellente qualité optique

  • Les prix

  • La fabrication et les finitions de haut niveau

  • Le coffret métal, le 2è bouchon arrière et l’étui/housse livrés dans la boîte

  • Les possibilités de filtres à l’avant et l’arrière

  • L’encombrement raisonnable

  • L’ouverture f2,4

 

 

Les -

  • Nous attendons une version Cinéma !

  • L’absence de bague de diaphragme (très utile aux amoureux de la pellicule)

  • Le vignettage important au grandes ouvertures

  • À quand une version Sony A ?

 

 

Vous pouvez profiter de ce test en vidéo sur notre page Youtube et profitez en donc pour vous abonner à notre chaine !

 

 

 

Cet article à été rédigé par Wilfried-Antoine Desveaux​,​​​​​​
un de nos photographes partenaire.

Dernière mise à jour le 28/03/2024

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Commentaires

YANN - Sunday 3 May 2020
Le test est complet, j'ai utilisé cet objectif 2 ans. Je suis plus mitigé concernant le piqué. Un autre point la qualité lamentable de son pare soleil qui de plus à tendance à ne pas tenir en place.
CYv - Friday 15 November 2019
Ce test est très représentatif du produit.
J’ai acheté la version Firefly, elle ne respire pas le bas de gamme, la construction est sérieuse. Après le choix de la version est fonction des conditions d’usage que l’on fait de cet objectif.

J’aime :
-La qualité optique.
-La bague de Focus Lock. Très utile quand vous utilisez des filtres GN de forte densité optique vous obligeant à faire la map avant de monter le filtre
-La possibilité de monter les filtres devant ou derrière l'objectif.
-Le loquet amovible
-L’assistance de focus dans le viseur, grâce aux contacts électroniques à l’arrière de l’objectif.

J’aime pas :
-La map manuel, il faut aller très doucement si non on dépasse le point de map. Heureusement le couplage avec le Pentax k-1 renvoi l’information dans le viseur.

Cet objectif m’a séduit dès les premiers jours à un tel point que j’ai commandé le 11mm Firefly

Comme pour le 15mm Digixo a été rapide pour la livraison du 11mm.
Merci Digixo ;)
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